samedi 27 août 2011

Saucisse et fenouil, la pasta gagnante!

L'autre jour, aux apéros du jeudi du Caffè Al Dente, j'ai eu le bonheur de déguster en mini portion, des rigatoni aux saucisses et courgette. Tellement bon que j'ai eu envie d'en refaire.



N'ayant pas de saucisses italiennes sous la main, je me suis satisfaite de celles (délicieuses) de mon boucher "bien-aimé". J'ai simplement ajouté du fenouil frais lors de la préparation pour leurs donner un air de la grande botte (pour un goût encore plus prononcé, vous pouvez aussi poêler la chaire à saucisse avec des graines de fenouil...délicieux!!).

Pour les rigatoni, ils recommandaient sur l'emballage 15 min de cuisson. Je les ai donc cuites 13 minutes avant de terminer leur cuisson dans la sauce. Personnellement, je les aurais préférées encore plus al dente, (première cuisson 11-12 min plutôt que 13), j'aime sentir le croquant de la pâte, mais ne cuisinant pas que pour moi, je me suis adaptée à mes convives. C'est que comme on dit là-bas, chacun son al dente ;-)  ! Á vous donc de faire en fonction...

Verdict ? Délicieux ! Ce n'est plus un secret pour personne, la saucisse fonctionne à merveille avec le fenouil. Et dans une sauce nature (sans tomates), elles apportent beaucoup de consistance et de saveur. On se serait battu pour le dernier rigatoni dans la poêle (surtout s'il renferme, ni vu ni connu, un petit bout de salsiccia... ;-))


Rigatoni con salsiccia, finocchi e zucchine (Rigatoni aux saucisses, fenouil et courgette)

Pour 4 personnes
  • 400 g de Rigatoni Napoletani
  • 3 saucisses de porc
  • 1/2 bulbe de fenouil
  • 1 courgette
  • 1 oignon
  • 1 gousse d'ail
  • 30 cl de fond de veau
  • 15 cl de vin blanc
  • parmesan 
  • pecorino
Émincez la courgette en fines rondelles et poêlez-les de chaque côté avec un filet d'huile d'olive. Réservez.

Faites fondre l'oignon haché avec une pincée de sel dans un filet d'huile d'olive jusqu'à ce qu'il soit tendre et translucide. Ajoutez ensuite la chaire à saucisse et faites-la rissoler en la cassant en morceaux si nécessaire avec le dos de la cuillère. Ajoutez l'ail et le fenouil émincé et faites revenir quelques minutes. Déglacez avec le vin blanc et faites réduire quasi totalement. Ajoutez le fond de veau et laissez mijoter 6-8 minutes.

Pendant ce temps, faites cuire les pâtes al dente dans une grande casserole d'eau bouillante salée. Environ 2-3 minutes avant la fin de cuisson (voir durée indiquée sur l'emballage), égouttez les rigatoni et ajoutez-les à la sauce. Faites revenir le tout à feu vif pour que les pâtes s'imprègnent bien de la sauce. Ajoutez les courgettes, saupoudrez de 2 c. à s. de parmesan et poivrez au moulin. Ajoutez et un peu d'eau de cuisson des pâtes si nécessaire.

 Répartissez dans les assiettes et terminez avec un filet d'huile d'olive, du pecorino râpé, du poivre noir fraîchement moulu et des feuilles de basilic déchirées.
J'ai aussi ajouté sur chaque assiette 1-2 tomates cerise coupées en 4 et quelques copeaux de pecorino.



lundi 22 août 2011

On croirait du BOEUF !


Allez, croyons-y, malgré le temps, c'est toujours l'été. Et qui dit été, dit volontiers, cru, frais, léger et comme toujours, légumes du marché.

En passe de vivre leurs derniers jours annuels, c'est donc le moment de faire le plein de tomates fraîches avant une loooongue trêve sans ce joli "fruit" rouge.


Que diriez-vous d'un tartare végé susceptible de bluffer les carnivores les plus conquis ? ! En effet, la tomate, en tartare, on croirait du boeuf !

Mais pour un bluff réussi, il est indispensable de bien choisir ses tomates: de préférence de culture biologique, bien parfumées et à chaire ferme.

C'est une entrée de saison qui a toujours beaucoup de succès. Fraîche et légère, je ne m'en lasse pas...

Astuce: la réussite des tartares de légumes réside pour beaucoup dans la finesse de la découpe.  Veillez à réaliser une fine brunoise: des cubes réguliers et pas trop gros (3-5 mm selon le légume). Détaillez d'abord le légume en tranches, puis en bâtonnets, puis enfin en cubes. Soyez aussi fin pour les ingrédients qui accompagnent: herbes, oignons, ail, etc...


Tartare de tomate, coulis de roquette et pain à l'ail 

Pour 4 personnes:

  • 10-12 tomates
  • 3-4 c. à s. d'une bonne huile d'olive
  • 1-2 c. à s. de vinaigre balsamique 
  • 1 petit bouquet de basilic
  • 1 c. à s de câpres
  • Tabasco
  • 2 échalotes
  • 2-3 jeunes oignons
  • 1 petite gousse d'ail
  • 300 g de roquette
  • 15 cl d'huile d'olive
  • un morceau de parmesan
  • fleur de sel
  • pain

Lavez, mondez* et épépinez les tomates. Taillez-les en petits cubes, salez et laissez égoutter dans une passoire 30 min. Pour un "effet boeuf" (;-)) C'est très important qu'elles se dégorgent un maximum de leur eau.

Émincez finement les échalotes, l'ail et les jeunes oignons, hachez le basilic frais et mélangez le tout, avec les câpres, aux tomates égouttées. Assaisonnez avec l'huile d'olive, le vinaigre balsamique, le poivre du moulin et le Tabasco. Réservez au réfrigérateur 1h.

Préparez le coulis de roquette en plongeant la roquette 30 sec dans l'eau bouillante. Égouttez-la et passez-la rapidement sous l'eau glacée pour stopper la cuisson et garder leur vert vif. Mixez-la ensuite longuement avec l'huile d'olive et 1 c. à c. de sucre fin, passez au tamis fin et réservez au frais.

Égouttez à nouveau les tomates en gardant le jus rendu et dressez-les à l'aide d'un emporte-pièce. Arrosez de jus rendu, saupoudrez de fleur de sel et d'un tour de moulin à poivre et terminez par quelques copeaux de parmesan et feuilles de basilic. Accompagnez du coulis de roquette et de pain grillé frotté avec une gousse d'ail et arrosé d'un filet d'huile d'olive.



Mes petits +:
C'est bon aussi: avec des olives noires finement hachées, ou avec du fromage de chèvre frais à mettre en première couche, sous le tartare de tomate.

*Monder les tomates consiste à leur enlever la peau. Pour ce faire, commencez par ôter le pédoncule avec la pointe du couteau et faite une incision en forme de croix à l'autre extrémité. Plongez-les ensuite dans l'eau bouillante 30-60 sec (pas plus car la tomate ne doit pas cuire), la peau commence à se décoller. Égouttez-les et enlever la peau en toute facilité.

Ou mieux, utilisez un épluche tomate! Je me suis achetée le Zyliss dernièrement...un vrai rasoir pour peau fine!  Avec sa lame fine en dent de scie, il épluche les tomates en deux coups de main et évite de se brûler les doigts avec les tomates ébouillantées et surtout, permet de les garder parfaitement crues! S'utilise également avec les kiwis, les pêches, les poivrons, les aubergines et autres végétaux à peau fine et délicate. Je l'ai offert à un ami qui me disait enlever systématiquement la peau des tomates quel que soit l'usage et il est en est ravi ;-). Néanmoins, quand il s'agit de monder des tomates pour une sauce, je trouve la technique de l'eau bouillante beaucoup plus rapide...

mardi 16 août 2011

Penne lisce alle melanzane e pesce spada (livre de l'Academia Barilla: PASTA !)

Chose promise, chose due, voici une des recettes du délicieux et luxueux livre de pâtes de l'Academia Barilla - PASTA ! dont je vous parlais l'autre jour.


J'avais justement ramené du marché une belle aubergine sicilienne et de mon épicier italien de la ricotta salée. Ma voisine venait de m'apporter des cherry tomatoes tout juste cueillies de son jardin et il me restait dans mon placard un paquet de Penne Mezzani (lisce) Setaro, j'ai juste changé l'espadon par le thon qui était justement en promo chez mon poissonier, bref, cette recette était toute trouvée, presque une recette de placard ! ;-) (c'est vrai, j'avoue, mais placards sont à la base toujours bien fournis en produits italiens, c'est vrai...)

Penne lisce alle melanzane e pesce spada (Pennes lisses aux aubergines et à l'espadon) 
(Extrait du livre Pasta ! Academia Barilla (éd. White Star))

Niveau de difficulté 1

Ingrédients pour 4 personnes:
  • penne lisce 400 g (variété de penne non striée)
  • huile d'olive extra vierge 15 dl
  • aubergine 200 g
  • espadon 200 g (j'ai utilisé du thon)
  • basilic 8 feuilles
  • tomates cerise 150 g
  • vin blanc 8 cl
  • ricotta salée 150 g 
  • ail 1 gousse
  • sel
  • poivre
Préparation:

1° Lavez les aubergines et coupez-les en morceaux. Dans une casserole, à feu vif, versez 1 dl d'huile. Une fois chaude, faites frire les aubergines. Lorsqu'elles sont dorées, retirez-les à l'aide d'une écumoire. Répartissez les aubergines sur du papier absorbant et réservez-les au chaud.

2° Coupez l'espadon en cubes. Dans une grande poêle, à feu moyen, versez le reste d'huile. Une fois l'huile chaude, ajoutez l'ail haché, l'espadon et faites rissoler quelques minutes. Pendant ce temps, lavez les tomates, coupez-les en quartiers et ajoutez-les dans la poêle. Mélangez, puis mouillez avec le vin jusqu'à évaporation complète. Ajoutez le basilic émincé, salez et poivrez à votre convenance. Réservez.

3° Plongez les penne lisce dans l'eau bouillante et salée. Dès qu'elles sont cuites al dente, retirez-les et égouttez-les. Mélangez-les avec la sauce réservée, les aubergines frites et la ricotta râpée.
Servez immédiatement.

Les conseils du chef
Faites frire les petits cubes d'aubergines dans l'huile très chaude, pour que se forme immédiatement une croûte externe qui leur évite d'absorber de l'huile

Région: Sicile

à gauche: la photo du livre / à droite: ma reproduction (avec plus de pâtes ;-) et sans le petit steak de thon ni la ricotta)

 Comme on adore le thon grillé rosé, j'en ai servi une petite tranche en plus sur les pâtes. Simplement badigeonné d'huile d'olive, poivre et sel puis grillé 1-2 minutes sur chaque face et saupoudré de fleur de sel au service.

J'ai également ajouté quelques feuilles de roquette et quelques tomates cerise crues.


Academia Barilla, 
éd. White Star, 
304 pp, 2010


samedi 13 août 2011

Le Panforte de Sienne sans fruits confits, aux dattes et abricots, adapté de Mercotte (via Sigrid)

De passage chez Mercotte, j'ai eu très envie d'essayer sa dernière recette: le Panforte de Sienne, une spécialité...italienne (et oui, encore ;-))


J'ai eu l'occasion, il y a plusieurs années déjà, de découvrir cette douceur transalpine lors de mes voyages en Toscane. Proche du nougat en version chocolat avec des fruits confits, le Panforte est plus croquant que le nougat et se déguste coupé en fines tranches.

La recette de Mercotte, elle-même adaptée de celle de Sigrid Verbert (auteur culinaire et photographe belgo-italienne dont le blog Il cavoletto di bruxelles est tout à fait délicieux), m'avait l'air plutôt rapide et simple à réaliser. Seul hic du placard, je n'avait pas de fruits confits (dont je ne suis pas tout à fait fan), mais par contre, il me restait un stock de dattes medjool et d'abricots secs qui n'attendaient plus qu'à être mangés! C'était donc tout trouvé !

Le résultat sans fruits confits ? ça fonctionne parfaitement ! Délicieux !

NB: Ne le conservez pas au frigo mais idéalement dans une boîte ou un emballage plus ou moins hermétique. S'il était plutôt dur le premier jour, il s'est parfaitement attendri les jours suivants!

Voici donc la recette du Panforte, sans fruits confits, aux dattes medjool, abricots et raisins secs ! (Il s'agit de la recette de Mercotte; mes modifications sont entre parenthèses)

PANFORTE de SIENNE aux dattes et abricots secs (sans fruits confits)

Pour 1 "pain" de 20 X 20 cm (Mercotte recommande un cercle à pâtisserie, mais je préfère le format carré) :

  • 200 g de miel liquide (j'ai pris du miel italien artisanal "asfodelo" (d'asphodèle), une plante vivace aux jolies fleurs blanches qui pousse essentiellement dans le bassin méditerranéen)
  • 150 g de sucre
  • 100 g d’amandes entières
  • 100 g de noisettes du Piémont 
  • 100 g de pistaches nature (comme je n'avais pas assez de pistaches, j'ai ajouté des noix)
  • 70 g de figues sèches (j'ai mis des abricots secs) 
  • 30 g de raisins secs 
  • 150 g de tranches d’oranges confites (j'ai mis des dattes medjool à la place) 
  • 60 g de farine (Sigrid en met 80 g)
  • 30 g de cacao (Sigrid en met 50 g)
  • 1cc de cannelle en poudre
  • 1/2 cc de gingembre
  • une pincée de clou de girofle moulu
  • 1 pincée de sel
  • papier azyme (je n'en avais pas et ai utilisé simplement du papier cuisson)
  • sucre glace

1° Torréfiez 12 min au four à 150° les noisettes amandes et pistaches, laissez-les refroidir.

2° Coupez en petits dés les abricots et les dattes et éventuellement les raisins.

3° Frottez les noisettes refroidies entre vos mains pour retirer la peau.

4° Mélangez les éléments secs, farine, épices, sel et cacao.

5° Versez le miel et le sucre dans une casserole et faites-les cuire à 115°, soit 5 bonnes minutes si vous n’avez pas de thermo-sonde. Incorporez alors tous les fruits secs puis ajoutez les éléments secs et mélangez soigneusement.

6° Étalez la préparation dans le moule recouvert de papier cuisson, appuyez et lissez le dessus.

7° Enfournez 45 min à 150° (Sigrid recommande 50 min, d'autres 30 min, la prochaine fois je le cuirai un peu moins). Laissez refroidir puis saupoudrer le panforte de sucre glace et découpez-le en fines tranches pour le déguster (utilisez un bon couteau à lame lisse car il s'agit de trancher des noisettes, amandes et autres fruits à coques !). Ce panforte se conserve plusieurs jours à l’abri de la chaleur et de l’humidité et bonifie avec le temps !

Verdict: délicieux, j'en ai offert à des amis qui ont beaucoup aimé et ne manquerai pas de recommencer cette recette, à l'occasion des fêtes par exemple, avec une petite dose d'épice en plus ;-)

mercredi 10 août 2011

PASTA ! Encore des pâtes s'il vous plaît

"Hé, Sello! On fait quelles pâtes? Amatriciana ou carbonara?" (Palinuro, Août 1980)
Massimo Bottura, chef du restaurant doublement étoilé l'Osteria Francescana, à Modena.
Il y a des livres de cuisine, comme ça qui, à peine ouverts, donne une incontrôlable envie de manger... 
Il y a des livres de cuisine comme ça qui, rien que par leurs images, redonneraient l'appétit à n'importe quel rassasié....
Il y a des livres de cuisine comme ça qui, à la simple lecture des intitulés des recettes, ont un art de mettre l'eau à la bouche à un point tel qu'on n'a plus qu'une sorte à faire: foncer en cuisine pour le mettre à l'ouvrage!

Pasta! fait partie de ceux-là!
C'est à l'"Academia Barilla" que l'on doit cette bible 100% pasta. Tout comme leur ouvrage précédent A tavola ! (consacré lui à la fine gastronomie italienne), Pasta! est au format king size, luxueux, entièrement illustré (superbement, quasi grandeur nature), et propose plus de 100 recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres.
Des pâtes de semoule à celles aux oeufs, des pâtes farcies aux pâtes spéciales, des bucatini aux rigatoni en passant par les paccheri, les schiaffoni, les pappardelles ou encore les cannelloni, les tortelli et les strozzapretti...
Mais des livres de pâtes, me direz-vous, il y en a 1000. C'est vrai et rares sont ceux qui me font de l'oeil. Trop peu authentiques, trop répétitifs, peu instructifs, avec des recettes de carbonara à la crème fraîche ou des pâtes à saupoudrer de ...gruyère râpé! Bref, pour moi les pâtes, c'est sacré et c'est d'abord italien; du coup, quand il s'agit de recettes, je cherche au plus proche de la botte. 
Pasta! nous fait voyager dans l'Italie à travers ses plats phares mais aussi plus méconnus, de la Vallée d'Aoste à la Sicile. Il  parle de bottarga, de pecorino, de San Marzano, de pancetta, de provola, de cime di rapa, de stracchino,...Il propose des associations basiques, anchois-câpre, ail et piment, des classiques ultra simples, à la mie de pain, au pesto, aux oignons, aux oeufs, au pecorino et poivre (cacio e pepe), des incontournables al pomodoro, al ragu, all'amatriciana, alla napoletana, alla Norma ou encore alla puttanesca, mais aussi des moins populaires (du moins chez nous...) comme les rotolo, les pappardelle al sugo di lepre, le minestra di tagliolini, les malloreddus au thon et à la poutargue, bref, ça respire l'Italie, et j'aime ça!
Les recettes sont classées sur 3 niveaux, les moins accessibles étant volontiers illustrées d'un pas à pas pour ne pas manquer le petit tour de main indispensable à la bonne réussite de la pasta fatta a mano.
En extra, il donne également un petit historique de la pasta et de ses modes de fabrications (de la semoule de blé au séchage final en passant par le pétrissage et le moulage).
Allez, promis, je vous partage une des recettes très bientôt...
(edit 15/08: voilà c'est fait, c'est par ICI)
Pasta ! 
Academia Barilla, éd. White Star, 304 pp, 2010

samedi 6 août 2011

Cinnamon Roll, ça sent déjà l'automne !

J'avais envie d'USA...tout simplement ! ....
(peut-être un peu à cause de "La Fille" du blog La Cuisine à 4 mains qui n'arrête pas en ce moment de poster d'excellentes adresses de son récent voyage à Boston, NYC & co...qui me replonge avec nostalgie dans mon long séjour américain in  NYC)


.... et puis comme je suis fan de cannelle, de sucre roux, de raisins et... qu'il n'arrête pas de pleuvoir et que, comme je me conforme au rythme de la nature, je suis donc déjà en mode automne; CQFD !...voici donc une recette de Cinnamon Bun (brioche à la cannelle) typique des Etats-Unis, à servir au petit déjeuner, au brunch ou au goûter !

Cinnamon Roll recipe 
(recette traduite du site The Pionneer Women ! J'ai suivi la recette quasi texto (proportions divisées par 4) sauf pour le glaçage que j'ai fait nature et j'ai rajouté des raisins secs)


Ingredients:
  • 24 cl de lait
  • 6 cl d'huile végétale (j'ai mis moitié huile, moitié beurre fondu)
  • 1/4 cup de sucre (55 g)
  • 1 1/4 cc de levure déshydratée instant (+/- 3,5 g)
  • 2 cups (300 g) + 1/4 Cup extra, séparaté  de farine
  • 1 cc de Baking Powder
  • 1 cc Baking Soda
  • 1 petite c. à s. de sel
Pour le filling
  • du beurre fondu
  • 100 g de sucre brun
  • une poignée de raisin secs
  • de la cannelle en poudre
Pour le glaçage
  • 150 g de sucre impalpable (glace)
  • 2 c. à s. de maple syrup ou d'extrait de vanille
  • 2-3 c. à s. de lait ou de crème fraîche
1° Faites chauffer le lait avec le sucre et l'huile 1'30" au micro-onde. Laissez refroidir pour que le mélange devienne tiède puis saupoudrez la levure par dessus. Laissez poser 2-3 minutes puis ajoutez la farine. Mélangez, couvrez et laissez lever au moins 1h. La pâte sera collante, c'est normal!

2° Après la levée d'au moins 1h, ajoutez le 1/4 cup de farine restant, le baking powder, baking soda et le sel. Mélangez et pétrissez bien le tout quelques minutes puis couvrez et gardez au réfrigérateur une nuit ou le matin pour le soir.

3° Au moment de préparer les rolls, saupoudrez le plan de travail de farine et abaissez la pâte, plus ou moins finement, en un large rectangle. Étalez le beurre fondu sur toute la surface puis recouvrez de sucre roux (ou cassonade), répartissez les raisins secs par dessus ET (n'oubliez pas comme moi...Damn!) saupoudrez généreusement de cannelle en poudre

4° Roulez ensuit la pâte sur la hauteur en un long boudin et scellez le bout en pinçant la pâte.

5° Coupez le boudin en tronçons d'environ 3 cm et alignez-les dans un moule en silicone (ou préalablement graissé). Laissez lever 20-30 minutes.

6° Préchauffez le four à 190°C et faites cuire 15-18 minutes, jusqu'à ce que le dessus soit coloré.

Pour le glaçage, fouettez le sucre impalpable avec le maple syrup, puis ajoutez progressivement le lait ou la crème fraîche, jusqu'à obtenir un glaçage homogène, mousseux et légèrement liquide. Quelques minutes après la sortie du four, recouvrez généreusement les rolls avec ce glaçage.

Dégustez sans tarder ;-)

mercredi 3 août 2011

Antipasti: Crostini Toscani, la crème de foie de volaille italienne !

C'est en me baladant chez Mark de Passion Cuisine ce matin que j'ai pensé à publier cette recette. Il proposait en effet sur son blog, une recette de mousse de foie de volaille qui est, comme il le dit très justement, bien meilleure que certains foies gras !
De mon côté, je ne me damne pas pour du foie gras, par contre, j'adore le foie tout court, de veau, de volaille, de gibier (en saison, ma grand-mère le préparait fantastiquement, juste pour moi, car les autres n'aimaient pas le foie, pour mon plus grand bonheur :-) !), mais aussi de poisson (cabillaud, lotte ♥)...

Toujours dans mon mode "Italy lover", je ne me lasse pas de préparer cet antipasti typique de la Toscane: les fameux Crostini Toscani (en espérant parfois que le soleil de Toscane se joigne à lui...en vain). Une crème de foie de volaille aux câpres et anchois servie sur des tranches de pain grillé. 

J'avais déjà posté une recette de ces crostini di fegato di pollo il y a quelques années, lors de mon retour de ...Toscane. En voici une autre simplifiée, moins longue, moins citronnée mais tout aussi bonne et dont la texture est plus épaisse que la première.

Et tant qu'à rendre l'apéro ludique, je m'amuse avec mon emporte-pièce en forme de pièce de puzzle, trouvé sur le site www.pa-design.com. Parfait pour un apéro original! Ça change des classiques baguettes en tranche ou des démodés petits pains carrés.

Crostini di fegato di pollo (crostini au foie de volaille)


Pour un bol:
  • 300 g de foie de volaille
  • 1 botte de persil
  • 1 oignon
  • 1 carotte
  • 1 branche de céleri
  • 1 gousse d’ail écrasée
  • 1 c. à s. de câpres
  • 2 anchois
  • 8 cl de vin blanc
  • 8 cl de bouillon de viande
  • sel et poivre
1° Nettoyez les foies de volaille, lavez-les et épongez-les avec du papier essuie-tout.

2° Dans une poêle, faites fondre les oignons hachés et l’ail avec un peu d’huile et de beurre puis ajoutez les foies, les carottes et le céleri coupés finement, et faites revenir rapidement 3-4 min. Mouillez avec le vin blanc et laissez évaporer. Baissez le feu et cuisez à couvert environ 15 min. Ajoutez un peu de bouillon, si nécessaire.

3° Versez la préparation dans un bol, ajoutez les câpres, le persil, les anchois, poivre et sel et mixez le tout. Si vous voulez une consistance plus grossière, hachez le tout manuellement au pilon ou au hachoir. Reversez la préparation dans la poêle et faites frémir en ajoutant progressivement le bouillon et éventuellement un peu de jus de citron, d’huile ou de beurre. Attention néanmoins, la préparation ne doit pas être trop liquide. Réservez au frais avant dégustation.

4° Servez avec des tranches de pain (type rustique) grillées puis détaillées à l’aide d’un emporte-pièce...ou pas ;-).


Envie d'autres antipasti bien de Toscane eux aussi ? Connaissez-vous l'incroyable Lardo di Colonnata ?

lundi 1 août 2011

Le Graal du pain d'épeautre : le Moulin de Hollange ! (+ la recette avec et sans MAP))

Si vous avez un jour la chance de goûter à ce pain de Hollange, vous découvrirez le véritable goût du pain et vous ne reviendrez plus jamais à un autre ! Vécu...

Situé au sud du massif Ardennais, entre Bastogne et Arlon (province du Luxembourg), le Moulin de Hollange est en activité depuis plus de 6 siècles! 

Magnifique emblème du patrimoine ardennais artisanal il a été repris début des années 90 par la famille Delacroix. D'abord le père et depuis peu la fille, Adrienne Delacroix, ancienne avocate qui a décidé du jour au lendemain de changer de vie et de quitter les couloirs froids du palais de justice pour se consacrer entièrement à l'activité de ce merveilleux moulin.
Cet authentique moulin hydraulique qui demande une maintenance rigoureuse et une connaissance affinée de l'eau !, produit une farine inégalable grâce à ses rouages et mécanismes de plus de 600 ans. Une farine exceptionnelle donc, avec laquelle ils produisent un pain...EXCEPTIONNEL

Un pain d'épeautre cuit sur pierre et préparé presque entièrement de façon manuelle. Le pétrissage, lent, est réalisé dans un pétrin mécanique ancien en forme de fourche dit "à bras simple" (et non en spirale ) qui se rapproche plus du pétrissage manuel, avec beaucoup moins d'échauffement de la pâte. 
Un pain 100% naturel produit sans aucun ajout d'agent chimique afin qu'il développe son véritable goût et garde sa texture et sa couleur authentique caractéristique mais aussi toutes ses vertus nutritionnelles exceptionnelles ! Une mie moelleuse et une croûte foncée et épaisse incroyable digne des pains ardennais d'autrefois (petite nature s'abstenir) ! Son goût (oui, c'est un pain qui a du goût !) est tellement extraordinaire qu'on le dévorerait sans rien dessus. 
Il est carrément orgasmique...

Mais attention, pas question ici de production à grande échelle! 

Soyez donc prévoyants si vous vous mettez en quête de ce fameux Graal car leurs pains s'écoulent...comme des petits pains! Pas la peine d'arriver en fin de journée si vous n'avez pas réservé au risque de retourner bredouille. 

Et on vient de loin pour se procurer ce pain merveilleux: de France, du Luxembourg, de Bruxelles, de Liège... 

Quand j'y vais, je fais mes provisions (sinon ça fait un peu cher le pain au km ; il se congèle très bien), je ressors toujours une manne remplie de pains, les narines toutes émoustillées par cette sacrée odeur de boulange et les yeux pétillants de bonheur. Ensuite, je passe chercher du bon beurre de ferme, ardennais (of course)...et je me paye une bonne "tranche" de bonheur gustatif, si simple mais tellement vraie ! 
Un véritable retour au source !

Et si vous aimez faire votre pain vous même, ils vendent également la farine au kg (par sac de 5, 10 et 25 kg). Farine (blanche, bise ou intégrale) d'épeautre mais aussi de seigle, de froment et de sarrasin. 

Leur recette ? (copie du document donné gratuitement sur place, à la boulangerie du Moulin)

Pour un pain d'environ 700 g:

  • 500 g de farine (pour un pain blanc: 1/2 froment blanc et 1/2 épeautre blanc; pour un pain gris: maximum 1/2 épeautre intégrale et 1/2 froment blanc
  • Minimum 32 cl d'eau
  • 7 g de sel
  • Levure (pain à la main : 15 g de levure fraîche ou 5 g de sèche; pain à la machine : 7 g de levure fraîche ou 2,3 g de sèche)
  • Et rien d'autre ! Ni matière grasse, ni sucre, ni oeufs
Conseils
Pour ceux qui font leur pain à la main : La pâte à pain blanc doit être particulièrement molle (collante), aussi ajouter la quantité d'eau nécessaire pour obtenir cette consistance. En outre, les pains blancs apprécient de lever à froid (4°C) ce qui demandera plus de temps (environ 3 heures), tandis que les pains gris préfèrent lever à chaud (t° de la cuisine, max 30°C).
Pour ceux qui utilisent la machine à pain : Tout d'abord, si votre machine vous permet de fabriquer différents formats de pain, préférez le petit format ou le moyen. Ensuite, sélectionnez de préférence le programme le plus long et le mode de cuisson le plus fort. N'hésitez pas à parfaire la cuisson de votre pain dans le four de votre cuisine ( environ 10 min à 220°C).

Enfin, si votre pain retombe pendant qu'il lève, cela signifie que vous avez probablement mis trop de levure. Si la mie de votre pain est trop friable, cela signifie probablement que vous pouvez augmenter la quantité d'eau.

Je n'ai pas encore testé cette recette, mais je vais y penser! 

Pour une petite visite virtuelle du Moulin, de sa boulangerie et de sa dream team, voir ce reportage de "La Clef des Champs" datant de juillet 2010 réalisé par la RTBF: La clef des champs - Le moulin de Hollange - RTBF Vidéo


Le Moulin de Hollange
Hollange 5
6637 Fauvillers
Tél:+32 61 26 68 76

Ouvert :
mercredi, vendredi et samedi de 9h30à 12h45 et de 14h00 à 18h00
jeudi de 10h30 à 18h30

Invitation à commander le pain la veille par téléphone ; +32(0)61/26.68.76

Une partie de ce pain est disponible chaque vendredi au (génial) marché de Han (près de Tintigny - Gaume). Livraison du jour bien entendu...

Livraison sur Bruxelles par palette de 400 kg (farine)/ possibilité d’acheter de petites quantités à la boulangerie "Au pays de l’Epeautre" à Auderghem.

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